Bienvenue à la section Géotechnique et géoenvironnement


Guy A. Lefebvre, ing., D.Sc.
Professeur titulaire
guy.lefebvre@usherbrooke.ca
Président de la Société canadienne de géotechnique (1999 - 2000)
 

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Laboratoires Formation et affiliations Notre belle région

 

 

Généralités

Pratiquement tous les étudiants reçoivent un financement pendant leurs études de maîtrise et de doctorat. Certains sont boursiers d'organismes canadiens, d'autres d'organismes internationaux.  Dans la plupart des cas, le financement de notre groupe provient de contrats de recherche avec l'industrie. Il s'agit donc de projets typiquement de sciences appliquées. Parfois, en attendant du financement de l'industrie, on utilise, selon les disponibilités, des fonds de recherche discrétionnaires pour financer un étudiant.


Activités de recherche actuelles
:

Les axes de recherche auxquels je suis particulièrement intéressé sont les suivants :
 

La valorisation de résidus industriels comme matériaux géotechniques

La caractérisation in situ des dépôts de sol au moyen des ondes de surface
La consolidation électro-osmotique des dépôts d’argile
La saturation progressive des noyaux de barrages en remblai


 Valorisation de résidus industriels comme matériaux géotechniques pour le recouvrement de parcs à résidus miniers générateurs d’eaux acides et de sites d’enfouissement 
(Industrial waste recycling and use as getechnical materials)

Actuellement, les principaux résidus industriels faisant objet de recherches par notre groupe sont les sous-produits de désencrage (SPD). Ces résidus sont produits lors des premières étapes du recyclage du papier.  Les études sur la valorisation des SPD visent leur utilisation dans des ouvrages de géotechnique environnementale, tels que décrit par la suite.

Les SPD peuvent être utilisés comme couverture à effet de barrière capillaire (CEBC) dans des parcs à résidus miniers produisant du drainage minier acide (DMA; ou acid mine drainage – AMD – en anglais) et comme recouvrement de lieux d'enfouissement sanitaires (LES). Les différents comportements et propriétés (géomécaniques, hydrauliques et environnementales)  nécessaires à la conception et à la prédiction de la performance de ces résidus, dans le cadre des différentes utilisations envisagées, sont étudiés autant à l'intérieur de programmes de laboratoire que d'un suivi de plusieurs plates-formes d’essai instrumentées et construites sur le terrain. Depuis 1995, plusieurs projets de recherche sur la valorisation des SPD ont été subventionnés par l'industrie. Aussi, quelques CEBCs instrumentées ont été construites, un LES a été recouvert.

Les problématiques associées à la dégradation des SPD, tels les effets que cette dégradation peut avoir sur les propriétés évoquées et sur le milieu (interaction lixiviat produit - résidus miniers; atténuation du lixiviat), sont des sujets qui suscitent présentement  beaucoup d'intérêt. D’autres applications sont envisagées dans le futur, incluant l'utilisation des SPD comme membrane d'imperméabilisation sur le fond des cellules d'enfouissement, ou comme partie d’un système de recouvrement de site d’enfouissement capable d’oxyder le méthane de façon passive. 

Utilisation des ondes de surface et des ondes de cisaillement pour la caractérisation non intrusive des matériaux géotechniques
(Non intrusive caracterization of soil deposits using surface waves)

La méthode MASW (Modal Analysis of Surface Wave), développée à l'Université de Sherbrooke, permet de caractériser les dépôts de sol jusqu'à des profondeurs de 40 ou 50 m à partir de la surface.  La méthode MASW se distingue par la séparation et l'utilisation des modes supérieurs des ondes de Rayleigh afin d'arriver à des profils de vitesse de propagation des ondes de cisaillement (Vs) et de module de Poisson qui constituent une solution unique et complète des propriétés élastiques du dépôt.  L'acquisition sur le terrain utilise une source d'impact normalisée et 16 capteurs.  La réalisation d'essais MASW les uns à la suite des autres permet, en considérant successivement différents ensembles de 16 signaux, de générer un grand nombre de profils Vs et d'exploiter ensuite les résultats sous forme de tomographie.  Les résultats sont exploités d'un point de vue caractérisation générale, ou en vue d'objectifs particuliers comme, par exemple, la détection d'anomalies ou l'évaluation du potentiel de liquéfaction.

La méthode MASW est présentement dans une phase de commercialisation et les travaux en cours portent sur l'automatisation de la méthode et la démonstration des performances pour différents types d'investigation.  Des travaux de recherche sur la mesure et l'utilisation de Vs en laboratoire sont aussi menés de façon à permettre une meilleures exploitation des mesures obtenues sur le terrain au moyen de la méthode MASW.  Ces travaux visent en premier lieu, à développer des capteurs performants et fiables pour la mesure de Vs afin d'équiper différents montages de laboratoire (essais oedométriques et essais triaxiaux, par exemple) et, en deuxième lieu, de développer des relations pour déterminer différentes propriétés géotechniques à partir d'une caractérisation MASW.  Des utilisations particulières de Vs sont aussi examinées comme, par exemple, le contrôle de la compaction.

Consolidation électro-osmotique des sols argileux 
(Electro-osmitic consolidation of clay deposits)

Un procédé a été développé à l'Université de Sherbrooke afin de contrôler les pertes de potentiel au contact sol-électrode lors de traitements électro-osmotiques sur le terrain.  La grande efficacité du système a été démontrée lors d'un essai pilote sur le terrain.  Des projets d'application commerciale sont présentement en préparation.  Ces projets incluent un certain nombre d'activités de recherche et développement afin d'optimiser les installations sur le terrain.  Les recherches en cours incluent aussi le développement d'un modèle numérique prenant en compte les aspects électriques, électro-osmotiques, hydrauliques et thermiques.

 

Affiliations :

Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ)
Société canadienne de géotechnique (SCG)
American Society of Civil Engineering 
 

 

Formation académique :

1965 : Baccalauréat en génie civil, Université Laval, Québec, Canada
1968 : M.Sc.A., Université Laval, Québec, Canada
1970 : D.Sc. Université Laval, Québec, Canada
1971 : Postdoctorat, Université de Californie, Berkeley, États-Unis